Marie-Hélène Gagnon
Par amour, de Chicoutimi à Saint-Jacques
Portée par l’envie d’être autonome, Marie-Hélène Gagnon quitte son Chicoutimi natal en direction de Montréal peu de temps après ses études, à la recherche d’un emploi, ne se doutant pas qu’elle y rencontrerait l’homme de sa vie et qu’elle tomberait aussi en amour avec une région à plus de 400 kilomètres du Saguenay.
« Avec un baccalauréat en enseignement des mathématiques en poche et comme le taux de placement était très faible dans mon coin, j’ai eu envie de rejoindre ma sœur déjà installée à Montréal et de me donner la chance de trouver un travail à ma mesure, dans mon domaine. »
Embauchée rapidement dans une petite école privée de Montréal Nord, elle y fait la rencontre de l’homme sa vie, celui qui allait ensuite lui faire découvrir la belle région de Lanaudière. « Mon conjoint étant natif de Saint-Esprit, nous avons emménagé ensemble à Terrebonne puis à Saint-Jacques, après avoir obtenu un poste au Collège Esther-Blondin. Loin des grands espaces verts du Saguenay depuis quelques années, enfin, je retrouvais une vie paisible en m’installant dans cette petite municipalité. »
Un déménagement qu’elle ne regrettera jamais puisqu’il lui aura notamment permis de s’accomplir en tant qu’enseignante et de tisser des relations solides avec sa belle-famille et ses amis. « J’ai rencontré des gens qui font partie de moi maintenant et dont je ne pourrais me détacher. J’ai encore mes parents et quelques amis au Saguenay qui me permettent de garder ce lien si fort avec mes racines. Je suis très heureuse ici, mais dès que je peux mentionner d’où je suis originaire, je le fais avec fierté, digne d’un vrai bleuet comme diraient certains de mes beaux-frères! »
Cela dit, Marie-Hélène est aussi fière d’être Lanaudoise et heureuse de pouvoir profiter de cette région qui a tant à offrir et qu’elle apprécie pour sa versatilité : les montagnes, l’eau et les parcs pour pratiquer toutes sortes de sports, les villes avec leurs bons restaurants et leurs salles de spectacles, la proximité avec Montréal et les Laurentides, un avantage permettant selon elle une belle qualité de vie. « Lanaudière, c’est comme plusieurs régions en une seule! On y retrouve de tout, pour tous les goûts et je trouve ça absolument fantastique. »
Charmée par la chaleur des Lanaudois qui lui rappelle sa région natale, la mère de famille se dit par ailleurs reconnaissante que sa fille puisse grandir dans un milieu qui ressemble à ce qu’elle a elle-même connu, un milieu accueillant, où il fait bon vivre… et s’aimer!